Possible, oui, grâce à la réglementation qui reconnait la valeur juridique de la signature électronique, nous précise Aurélia Denis, chargée de mission communication et partenariats à la FNAIM. Et surtout très opportun, au regard des nombreux avantages liés à cette solution innovante. C’est pour cela que notre syndicat n’a pas hésité à la recommander à tous ses adhérents.
« Cette recommandation s’inscrit dans le cadre du soutien apporté par le syndicat à ses adhérents. Soucieux de les accompagner efficacement dans leur fonctionnement, nous avons à cœur de proposer des solutions permettant de gagner en efficacité, d’améliorer leur qualité de service ou encore de se démarquer de la concurrence. Pour la signature électronique, nous avons dans un premier temps lancé un appel d’offre puis sélectionné la solution de signature électronique la mieux adaptée à notre métier. Au regard de la réglementation d’abord, avec l’aide de notre département juridique qui a vérifié les documents contractuels pour lesquels elle pouvait s’appliquer. Puis de sa simplicité d’utilisation : pour des raisons d’accessibilité, nous avons privilégié une solution clé en main, hébergée sur le serveur de notre prestataire. Une fois l’offre de service clairement définie, il ne restait plus qu’à la proposer à nos adhérents, chacun étant libre de souscrire ou pas.
En 2018, beaucoup avaient besoin d’être rassurés sur la valeur juridique et la conformité réglementaire de la signature électronique. Quatre ans plus tard, elle est ancrée dans les pratiques et son utilisation est de plus en plus courante.
A ce jour, ce sont plus de 160 adhérents, sur les 10 000 que compte notre syndicat, qui sont passés à la signature électronique. Et tous s’en félicitent. Pour le temps gagné, le papier et l’argent économisés. Pour la simplicité d’accès et la fluidité du parcours client. Mais aussi pour leur image, que l’utilisation de la signature électronique participe à valoriser. Prochaine évolution prévue: l’intégration en fin de parcours de l’envoi par la lettre recommandée électronique, car le compromis doit obligatoirement être transmis en recommandé pour faire jouer le délai de rétractation. C’est un bloc qui sera ajouté cette année, pour que la solution couvre l’ensemble du process.
Quant aux adhérents qui n’ont pas encore sauté le pas, je ne peux que les inciter à le faire. Car après la dématérialisation, la signature à distance est une autre façon d’améliorer le parcours client et de prendre une longueur d’avance. »