Au moment de passer à la signature électronique et de choisir votre prestataire de services électroniques, bien sûr il y a toutes les bonnes questions à se poser, en termes de conformité du processus, de sécurisation de vos données personnelles, de fluidité du parcours utilisateur ou encore de services associés. Et surtout, surtout, il y a les erreurs à ne pas faire. Au rang desquelles :
ERREUR N°1 - Choisir le prestataire le plus en vue sur Google
Sur la toile, comme dans tous les médias, être celui dont tout le monde parle ne veut pas dire que ce soit en bien. Etre connu de tous n’est pas forcément un gage de valeur. Enfin, sachez que sur Internet, la notoriété s’achète. Les premiers à sortir sur Google sont soit les plus communicants, soit les plus argentés, mais pas forcément les mieux placés pour vous accompagner.
ERREUR N°2 – Opter pour le moins-disant
Le tarif, bien qu’important, est le dernier critère à prendre en compte dans le choix d’un prestataire et d’une solution de signature en ligne. Ce qui prime, c’est la protection des données personnelles, le respect de la réglementation, la garantie d’opposabilité du document signé. En un mot comme en cent, la conformité du processus. Payer un prix hyper compétitif pour une signature de valeur juridique 0, c’est déjà payer trop cher.
ERREUR N°2 bis – Choisir le plus disant
Logiquement, en choisissant la signature électronique la plus coûteuse, vous devriez profiter d’un niveau de sécurité maximum. Mais en avez-vous vraiment besoin, en regard de vos documents contractuels et des risques encourus en cas de litige ? En d’autres termes, est-il pertinent d’investir dans une Ferrari si vous faites 20km par an sur un chemin de campagne ?
ERREUR N°3 - Choisir un prestataire dans la Silicon Valley, parce que oui, ça l’fait !
Pour votre image, peut-être. Mais pour ce qui est de garantir la protection de vos données personnelles conformément à la règlementation européenne, c’est moins sûr. Notre conseil : assurez- vous que vos données soient hébergées sur un serveur situé en France ou en Europe.
ERREUR N°4 – Penser que tous les prestataires de services électroniques de confiance se valent.
Certains sont évalués, d’autres pas. Pour obtenir une qualification, le prestataire délivrant les certificats de signature électronique doit se soumettre à une évaluation de conformité aux exigences eIDAS, renouvelable tous les deux ans. Donc, non, tous les prestataires ne se valent pas.
ERREUR N°5 - Faire appel à un ami
C’est votre dernier mot ? Votre ami est sûrement quelqu’un de bien et a sûrement choisi le prestataire le mieux adapté à ses besoins. Quant à savoir si ce dernier le sera pour vous, c’est une autre histoire. Tant qu’à demander conseil sur la signature électronique, adressez-vous à un expert.