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Green Postal Day 2024 : le pouvoir de la coopération sectorielle
Date de publication 18.09.2024 . 👁
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Actualité . Date de publication 29.04.2021 min . 👁 5 min
Une question ?
Phénomène en progression, la fraude identitaire impacte chacun d’entre nous : particuliers, entreprises, collectivités et secteur public… Les banques n’y échappent pas : en 2018, le montant de la fraude bancaire en France a atteint près de 538 millions d’euros1. Que faut-il savoir, concrètement, sur la fraude identitaire ? Quelles sont les obligations des banques pour y faire face ? Comment peuvent-elles réagir et avec quels outils de vigilance ? Faisons le point sur le sujet.
La fraude identitaire est une usurpation d’identité par fraude documentaire. Elle peut prendre plusieurs formes :
Parmi ces escroqueries, commerciales, civiles ou pénales, se trouve aussi la fraude au crédit personnel. Sous une fausse identité, un fraudeur crée un faux compte en banque afin d’ouvrir un crédit personnel. Une fois ce crédit obtenu, l’argent est viré sur un compte et le fraudeur disparaît.
Accentuée par la crise sanitaire, cette forme de criminalité financière est en progression, notamment dans le secteur bancaire. En 2020, 14 % des internautes déclarent en avoir été victimes (2). Alors que les clients se déplacent de moins en moins en agence, privilégiant les opérations à distance y compris pour l’entrée en relation, la fraude bancaire a ainsi révélé des failles de sécurité informatique.
L’État se montre de plus en plus vigilant face à l’ampleur du phénomène. Pour lutter contre la fraude identitaire, il impose aux établissements financiers de nouvelles obligations, au niveau de la première prise de contact avec le client, mais aussi de son suivi. Les banques doivent désormais mettre en place le processus Know Your Customer (KYC) :
L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) peut réaliser un audit des processus. Si ce dernier n'est pas satisfaisant, l’établissement bancaire encourt des sanctions financières de l’ordre de plusieurs millions d’euros.
Dans un tel contexte, la lutte contre la fraude identitaire est devenue une priorité pour les banques. Heureusement, elles disposent, pour faire face à ce véritable défi, de plus en plus d’outils qui doivent être coordonnés pour une vigilance accrue. Parmi eux se trouvent notamment :
C’est un outil simple et efficace de lutte contre la fraude identitaire dans le secteur bancaire. Grâce à elle, un client peut ouvrir un compte bancaire sans avoir à fournir de nombreuses pièces justificatives d’identité : ses données d’identité et de contact sont vérifiées, et l’identité est certifiée.
Depuis le décret du 2 avril 2021 relatif à la lutte contre l'anonymat des actifs virtuels, L'Identité Numérique La Poste est la seule solution d’identité numérique de niveau substantiel pouvant être utilisée comme unique preuve d'identité autorisée pour l'entrée en relation bancaire.
Comment ça marche ? Votre client n’a qu’à se connecter à la plateforme d’ouverture de compte bancaire, puis à cliquer sur « Je m’identifie avec L’Identité Numérique ». Une fois cette identification validée, tous les champs à renseigner – à l’exception de l’adresse – sont automatiquement pré-remplis. Il ne lui reste plus qu’à confirmer pour que le compte soit physiquement ouvert.
La vérification de l’identité client permet d’effectuer un KYC progressif. Le compte bancaire est ouvert en quelques clics avec L’Identité Numérique La Poste et, au cours de la relation du client avec la banque, d’autres pièces pourront lui être demandées au besoin. En guise d’exemple, un découvert est impossible sans un KYC plus complet, puisqu’il s’agit techniquement d’un crédit nécessitant des pièces justificatives supplémentaires. Ces pièces peuvent être ajoutées lorsque survient la situation de découvert.
L’Identité Numérique La Poste, intégrée aux parcours d’entrée en relation et de KYC, offre une solution d’identification et d’authentification ultra sécurisée.
Seul partenaire permettant la mise en place de parcours digitaux sécurisés à un niveau substantiel reconnu par l’ANSSI, elle répond également aux exigences réglementaires françaises et européennes (eIDAS, DSP2 et LCB-FT).
Depuis le décret du 2 avril 2021 relatif à la lutte contre l'anonymat des actifs virtuels, c’est également le premier moyen d'identification électronique autorisé comme unique preuve d’identité pour la mise en relation bancaire.
Avec elle, les opérations de vos clients sont optimisées, et ce, qu’il s’agisse de traitement de dossier, de vérifications, ou d’interactions. Elles ont ainsi un impact réel sur le taux de transformation et les conquêtes commerciales !
Les obligations se multiplient pour lutter contre la fraude identitaire. À vous, établissements financiers, de prendre les devants pour faire évoluer vos processus et limiter le risque de fraude. Des outils tels que L’Identité Numérique La Poste sont là pour vous aider à sécuriser vos démarches !
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